Histoire de l’association PAON

La création de cette association a été décidée à la suite d’un puis deux voyages au Népal par Sandrine, actuelle présidente de l’association.

De l’orphelinat…

Un premier voyage en 2010 lui a permis de découvrir ce pays à la culture fabuleuse mais aux conditions de vie plus que difficiles des pauvres et des défavorisés. Un court séjour dans un orphelinat a été l’occasion d’une rencontre avec un couple qui accueille une dizaine d’enfants orphelins provenant de toutes les régions du Népal. Les difficultés financières et matérielles étaient alors évidentes, l’ONG qu’avait créée ce couple ne subsistait que grâce aux quelques dons des bénévoles de passage et comptait en grande partie sur le petit salaire de Krishna, le responsable de cette ONG.

A son retour en France, Sandrine a mené des actions en faveur de cet orphelinat et a décidé quelques mois plus tard de repartir, mais pour un séjour plus long cette fois-ci. Forte de l’argent qu’elle avait pu récolter, grâce à ses amis et à sa famille notamment, elle a pu apporter une aide matérielle significative et a surtout pu mesurer les besoins de cette grande famille, dans laquelle elle a durant ce séjour de 5 mois trouvé une vraie place de « marraine ». 5 mois qui lui ont permis de comprendre les coutumes, les habitudes de vie, les espoirs et les réalités d’une société complexe et bien différente de la nôtre. Ce séjour au sein de cet orphelinat lui donne une certitude, il faut continuer à les aider, même de retour en France.

Et voilà, comment, entourée d’amis fidèles et efficaces, l’association (Loi 1901) PAON a vu le jour.

… à l’aide scolaire

Pendant 10 ans l’association a soutenu l’orphelinat au quotidien mais la règlementation autour de la gestion des orphelinats au Népal se renforce.

Depuis le 26 avril 2023 : une nouvelle réglementation des maisons d’enfants a été promulguée, comportant des critères minimaux pour l’établissement et le fonctionnement des « maisons d’enfants » dans le pays :

  • Selon l’annexe 4 du règlement, une maison d’enfants doit être équipée d’une infrastructure physique adaptée aux enfants et pouvant accueillir au moins 20 enfants, comme spécifié par le Conseil national des droits de l’enfant. « La maison d’enfants a également besoin d’infrastructures physiques et de ressources humaines et financières pour s’assurer que les garçons, les filles et les enfants des minorités sexuelles et de genre sont gardés séparément et en toute sécurité », indique-t-il.
  • La maison d’enfants devrait disposer d’enseignants selon les besoins.
  • Au total, il est demandé au moins 4 employés : un gardien, un cuisinier, une nounou et un enseignant/conseiller.
  • Les responsables et les employés de la maison d’enfants doivent suivre une formation sur les droits et la protection de l’enfant.
  • Si le(s) parent(s) ou tuteur(s) d’un enfant vivant dans un foyer pour enfants est retrouvé, il/elle doit être réintégré(e) avec le parent ou tuteur concerné.
  • Le Conseil national des droits de l’enfant (NCRC) sous le gouvernement a exhorté les orphelinats (maisons d’enfants) en activité à travers le pays à obtenir l’autorisation d’ici le 18 mai 2023. L’organisme de réglementation a également mis en garde contre des mesures contre les institutions opérant sans son autorisation. Il a demandé aux gouvernements locaux et aux ministères provinciaux respectifs d’informer sur les foyers pour enfants opérant dans leurs zones respectives sans autorisation officielle.

Le petit établissement familial géré par Laxmi et Krishna ne peut pas assumer ces critères et conditions de gestion. L’orphelinat est contraint de fermer ses portes en 2024 .

L’association réoriente alors son action et, toujours avec l’appui de Krishna et Laxmi sur place, apporte désormais son soutien à la scolarité des enfants défavorisés. L’aide se focalisant sur les fournitures et accompagnement scolaire profite ainsi à un plus grand nombre d’enfants. (Voir nos objectifs)

C’est un nouveau départ pour l’association !